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Par Cruella le 19 Août 2015 à 10:21
j'ai usé de mes charmes sur elle
durant deux nuits dans un bar -
pourtant c'était de l'histoire ancienne
puisque nous nous étions aimés
pendant 16 mois -
mais elle ne voulait pas venir chez moi
"car cette autre femme y a été"
et je n'ai su que dire : "d'accord, d'accord
qu'est-ce qu'on fait?"elle arrivait du nord et était à la recherche
d'un appartement en attendant,
comme elle logeait chez sa copine, elle
s'était rendue chez son loueur de caravanes
et lui avait emprunté des couvertures,
"et maintenant, direction le parc."
je lui ai demandé si elle devenait folle,
les flics nous tomberaient dessus vite fait
mais elle répétait : "mais non, ce sera
agréable et romantique",
et ainsi nous filâmes vers le parc
où nous déchargeâmes tout notre barda
pour aussitôt nous mettre ne position
et il arriva ce qui devait arriver :
les lumières tournantes
d'une voiture de ronde
elle me dit : "vite, repasse ton slip!
j'ai déjà remis le mien!"
je répondis : "impossible. il est tout emmêlé."
et ils vinrent sur nous avec des torches
électriques et ils nous demandèrent ce que
nous fabriquions là et elle répondit :
"on s'embrasse!" un des flics me lança
un regard et fit : "je ne vous en blême pas."
et après quelques échanges
sans intérêt ils nous laissèrent seuls.
mais elle ne voulait toujours pas aller
se mettre dans un lit où une autre femme
avait été,
aussi nous finîmes la nuit dans
un motel étouffant et triste
nous embrassant et baisant,
le tout dans la sueur
mais toujours dans la correction, et dire
qu'après toutes ces souffrances ...
le lendemain après-midi
on remit ça chez moi
finalement.morale : les flics du parc n'étaient pas
de mauvais flics.
et c'est bien la première fois que je dis
une telle chose
à propos de flics
et
j'espère
que ce sera bien
la dernière.
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Par Cruella le 12 Juillet 2015 à 10:59
je sais qu'une certaine nuit
dans une certaine chambre
mes doigts
caresseront
bientôt
une douce
et claire
chevelureil y aura des chansons comme aucune radio
n'en a jouéavec de la tristesse partout, et
tout ça se mélangera.
votre commentaire -
Par Cruella le 10 Mai 2015 à 19:45
échapper à la veuve noir
est à tous points de vue un miracle.
elle file des toiles gigantesques
et vous y attire en douceur
elle vous y enlace
et quand elle s'est satisfaite
elle vous liquide
car tout en continuant de vous embrasser
elle vous suce le sang jusqu'à la moelle.j'ai échappé à ma veuve noire
parce qu'elle avait trop de mâles
dans sa toile
et pendant qu'elle en embrassait un autre
puis un autre et encore
un autre
je me suis frayé un chemin
pour revenir
là où j'étais avant.elle me regrettera -
non par amour
mais pour le goût de mon sang ;
comme elle n'a pas sa pareille, elle
trouvera bien un autre sang ;
elle est si fabuleuse que j'ai presque
regretté qu'elle ne m'ait pas tué
presque mais pas tout à fait ;
je lui ai échappé pour retomber dans d'autres
toiles.
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Par Cruella le 28 Février 2015 à 17:54
toutes celles que je connais sont des traînées,
d'anciennes putes, des folles dingues.
or je vois des hommes avec de tranquilles,
de gentilles petites femmes -
je les vois dans les supermarchés,
je les vois se promenant dans les rues,
je les vois dans leur appartement : des gens
en paix vivant ensemble. je sais que cette
quiétude n'est que momentanée, n'empêche
elle existe, et souvent ça peut durer
des heures et des jours.toutes celles que je connais sont des droguées,
des alcooliques, des trainées,
d'anciennes putes, des folles dingues.quand une s'en va
une autre arrive,
pire que la précédente.je vois beaucoup d'hommes avec de
tranquilles petites femmes bien sapées
des femmes avec des visages qui ne sont
ni féroces ni cruels.
"n'amenez pas avec vous une traînée, dis-je
à mes rares amis,
sinon je tombe amoureux d'elle.""tu ne supporterais pas une femme honnête,
Bukowski."
j'ai besoin d'une femme honnête. j'ai besoin
d'une femme honnête plus que je n'ai besoin
de ma machine à écrire, plus que je n'ai besoin
de Mozart ; j'ai besoin d'une femme honnête
si fort que je peut la sentir flotter dans
l'air, dans le bout de
mes doigts, je peux
voir les trottoirs construits
spécialement pour qu'elle y pose ses pieds,
je peux voir les oreillers pour sa tête,
je peux savoir à quoi ressemblera son rire,
je peux la voir caressant un chat,
je peux la voir au lit,
je peux la voir en pantoufles.je sais qu'elle existe
mais où peut-elle bien être sur cette planète
alors que les traînées me découvrent
quand elles le veulent?
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Par Cruella le 28 Janvier 2015 à 12:36
ne déshabillez pas mon amour
vous risquerez de trouver un mannequin ;
ne déshabillez pas le mannequin
vous risquerez de trouver
mon amour.elle m'a oublié
depuis belle lurette.elle est en train d'essayer un nouveau
chapeau
et paraît plus
coquette
que jamais.c'est une
enfant
et un mannequin
et
la mort.je ne peux pas haïr
une telle chose.elle n'a rien
fait
d'inhabituel.or je voulais
qu'elle le fasse
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