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Comme la critique a bien rampé!
Comme la critique a bien rampé! comme elle a bien encensé, devancé, soufflé, tambouriné ces pauvres merdes! les moindres fifrelins poussifs, le moindre aigrelet vermicule tombé du cul de ces prodiges... Quelle fracasserie de tambours pour saluer la chute au papier du plus piteux de ces faux étrons! Quel carafouillage de trompettes!
Où sont cependant les chefs-d'oeuvre promis ? Je n'aperçois partout, au plus loin dans ces déserts de la Promesse que piètres jonchées de
brosses à reluire... toutes abusées jusqu'à la corde... En a-t-on hurlé des sottises! Avec quel cosmique culot s'est-on poussé du rose au
rouge! au blanc! au " sur-moi " plus que rouge!... Pauvres " moi", de nature si tiède...
Ce pourrait être un grand motif comique de l'époque, la déconfiture spirituelle des écrivains de la gauche (théâtre ou roman)... [83] L'âme
n'a pas suivi, mais pas du tout! la doctrine, la tartuferie générale. A cet égard tout au moins la faillite est totale... L'âme communiste ne
s'exprime nulle part... dans aucun de ces livres claironnés à tels fracas... pour une excellente raison, c'est qu'ils émanent d'individus, dits créateurs, tous absolument bourgeois, de coeur et d'intention, frénétiques intimes de l'idéal des bourgeois. Ils ne possèdent que le "plaqué doctrinal " communiste, le charabia, le tout venant des bobards... Ah! ce n'est pas facile à faire naître une musique au commandement! la preuve!
Où sont les chefs-d'oeuvre promis ?... Je posai la question, sans malice croyez-le bien. au directeur des Editions d'Etat, M. Orloff, à Leningrad.
M. Orloff possède la tête de bourreau la plus angoissante, la plus froncée qu'on puisse découvrir dans cette ville où pourtant le patibulisme se porte énormément. Auprès de M. Orloff, M. Deibler que je connais un peu, vous prendrait un petit air bénin, accommodant, pusillanime.
-- Où sont les chefs-d'oeuvre promis ?...
-- Ils vont venir!... me répondit-il, fort engageant, à sa manière...
-- Ils ne viendront pas, Monsieur Orloff, je ne crois pas, je ne crois plus...
-- Et pourquoi donc ?...
-- Parce que vos auteurs ne sont pas très communistes... ils sont même assez bourgeois... et puis quelque chose de servile...
Sur ces mots prit fin notre entrevue... l'unique. Si demain, par supposition, les Fritz étaient rois... Si Hitler me faisait des approches avec ses petites moustaches, je râlerais tout comme aujourd'hui sous les Juifs... Exactement. Mais si Hitler me disait: "Ferdinand! C'est le grand partage! On partage tout! " Il serait mon pote! Les Juifs ont promis de partager, ils ont menti comme toujours... Hitler il me ment pas comme les Juifs, il me dit pas je suis ton frère, il me dit " le droit c'est la force " : Voilà qui est net, je sais où je vais mettre les pieds, Je me fais miser, ou je me tire... Avec les Juifs c'est tout sirop... tout manigances ...insinuances... gonzesseries... cancans, frotti-frotta... boomerang, harach-loucoums... On sait plus ce qu'on prend dans la bouche, si c'est une bite ou une chandelle... C'est une franc-maçonnerie dans l'autre ...La Révolution ?... mais je veux bien! Pas plus égalitaire que moi!... Je suis un enfant de Robespierre pour la question d'être suspicieux... Alors les privilèges ?,.. Mais j'en ai
aucun! Je m'en fous... Celui qui n'a pas tout donné il a rien donné du tout... C'est ma devise absolue. " Débrouillard " est mort comme "Crédit! " Qui veut essayer ? le bain alors!... Et tous ensemble! Les hautes fonctions dans la même flotte! la même carte au boulanger! gi!
Pas un à pied, l'autre en vélo. Pas un à dix sous, l'autre à mille... Vous allez me dire, ces choses-là, c'est des bavardages, Ferdinand débloque encore... C'est bien! C'est bien!... je l'admets. Je vais vous donner des précisions, minute!... vous citer des faits, des circonstances, je vais être bref, actuel et typique, je ne veux pas vous ennuyer, vous me direz si j'ai menti... *
Tags : bien, promis, juifs, orloff, communiste
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