• Communisme... socialisme

     

    Que ce soit Hertzen en Russie, Karl Marx ou Lassalle en Allemagne, on trouve toujours comme en France un Juif prêchant le communisme ou le socialisme, demandant qu'on partage le bien des anciens habitants pendant que leurs coreligionnaires, arrivés nu-pieds, s'enrichissent et ne se montrent pas disposés à partager quoi que ce soit.
    Cette névrose semble se transmettre même à ceux dont la mère, seulement est Juive. Dumas, à l'âge de trente ans, a traversé une crise terrible sous ce rapport.
    Qui ne se rappelle encore ‘Feghyne’, celle étrangère reçue au Théâtre-Français parce qu'elle était d'origine juive, tandis qu'une Française et une chrétienne qui n'aurait pas eu plus de talent qu'elle n'aurait pas été seulement admise dans la loge du concierge ? N'était-elle pas dévorée par la névrose, bien avant que l'accès n'éclatât, la bizarre créature que Tourgueneff a peinte sous le nom de Clara Militch ?
    Sarah Bernhardt, avec ses imaginations macabres, son cercueil de satin blanc dans sa chambre, est évidemment une malade (1).
    Ne perdez pas de vue cependant que, même dans les conceptions les plus délirantes du Juif, il y a toujours une arrière-pensée d'intérêt personnel, de lucre, même quand il perd la tète, il sauve la caisse. Sarah Bernhardt avec ses excentricités se fait de la réclame. Gambetta, même dans les expéditions les plus saugrenues, comme le Tonkin, a toujours visé à se faire de l'argent, à marcher avec un syndicat. '
    Cette névrose, le Juif a fini, chôse étrange, par la communiquer à toute notre génération. La névrose juive aura eu son rôle dans les destinées du monde. Depuis vingt ans que les Sémites tiennent, comme le disait Disraéli, les fils de la diplomatie secrète, et qu'ils ont réduit les ambassadeurs réels à l'état de personnages de parade, depuis vingt ans qu'ils mènent la politique européenne, cette politique est devenue véritablement déraisonnable et démente. Le mot de Bismarck : « Paris est une maison de fous habitée par des singes » s'applique parfaitement à la Prusse et à l'Europe. Il n'y a plus de trace dans les conseils de souverains d'une conscience, ni même d'une raison d'Etat un peu élevée.
    L'histoire de ces dernières années c'est le monde conduit par des fous raisonnant, ratiocinant, ayant, comme il arrive à la veille de la crise suprême, une logique apparente qui déconcerte au premier abord.
    La névrose, par cela même qu'elle enlève au Juif tout sentiment de pudeur, toute réflexion, toute notion même de l'énormité de ce qu'il ôse, met en circulation des types qui ne se rapprochent en rien de ceux qu'on a vus auparavant. Il y a dans cet ordre des improvisations de fortunes inouïes, des destinées extravagantes, des gageures gagnées contre le sens commun devant lesquelles on reste littéralement confondu. Le Juif va toujours de l'avant, confiant dans le Mazzal.
    Qu'est-ce que le Mazzal ? Ce n'est ni le Fatum antique, ni la Providence chrétienne, c'est le bon sort, la chance, l'étoile, toute vie juive semble un roman réalisé.

     

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     (1) A propos des goûts mortuaires de Sarah Bernhardt, rappelons une histoire qui est jolie. An moment de la première représentation de Fœdora, un de nos confrères, M. Félicien Champsaur avait Imaginé de donner dans son journal une reproduction de la célèbre photographie de la comédienne couchée dans son cercueil. L'idée ne plut pas à Sarah, et elle ordonna la saisie qu'un ami fut chargé de faire opérer. Bouillant d'ardeur, il se précipite chez le commissaire qui était précisément celui qui trouvait charmant que le jour de la Mi-carême on promenât sur les boulevards une caricature du Christ en croix.
    - Monsieur le commissaire, il vient de paraître un dessin infâme.
    - Qu'est-ce que vous me chantez là? Un pauvre vieux prêtre qu'on aura tourné en ridicule, un religieux représenté dans une attitude indécente. C'est la liberté cela, monsieur. Vive la liberté !
    - Y pensez-vous? Savez-vous à qui on ose s'attaquer ? à une Juive Sarah !
    - S'attaquer à une juive, à Sarah ! Que me dites-vous Je saisis, je saisis tant, je suis saisi moi-même....
    Et abandonnant le prisonnier qu'il avait à interroger, il s'élance pour faire main basse sur tous les exemplaires séditieux.
    Cela fait songer à l'aventure non moins amusante de Camescasse. Au moment où les Juifs de Rosie s'installèrent dans la Cité Doré, Ils songèrent immédiatement à construire un oratoire, et certes ce n'est pas moi qui les blâmerai. Quel que soit le Dieu que l'on prie, il est toujours bon de prier.
    Malheureusement Camescasse n'était pas prévenu, et lorsqu'il lut sur le dossier : Ouverture d'un oratoire, il fut pris d'une indignation qu'on conçoit. Un oratoire.... une chapelle, criait-il éperdu! Caubet qui venait d’entrer eut une congestion à ce mot de chapelle. « Une chapelle une chapelle » hurlait- il entre deux hoquets. On va la leur fermer bien vite leur chapelle et mettre des scellés dessus! »
    L'employé qui avait apporté le dossier essayait en vain de placer un mot.
    - Permettez, messieurs, balbutiait-il.
    - Permettre cela ! Vociférait Caubet, que dirait la Clémente amitié et les Amis du Sinaï ?
    - mais c'est un oratoire pour les juifs de Russie, parvint à dire l'employé.
    - Des Juifs, murmura Camescasse, dus Juifs russes encore, des amis de M le baron de Rothschild ! Ah ! Les braves gens ! qu'ils prient à leur aise, où ils voudront, tant qu'ils voudront ! J'avais cru qu'il s'agissait de chrétiens et de Français....

     

    E. Drumont "La France juive", Tome I (extrait 4) *

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