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Par Cruella le 24 Août 2021 à 10:10
Gainsbourg et le cinéma c'est une longue histoire. Une rencontre au sommet, le G20 de la création. Pierre Grenier-Deferre qui a travaillé sur La Horse nous confie que l'artiste protéiforme n'a jamais cessé de "musiquer" le cinéma. Sa vision était très précise et, en même temps, totalement anarchique de ce que devait être une musique de film. Être en décalage, ne pas faire pléonasme avec l'image, voilà ce qu'il voulait. Comme une prophétie, L'eau à la bouche fut son premier film en tant que compositeur. Serge avait soif et il en composera une cinquantaine : du Pacha de Lautner au Fougères bleues de Françoise Sagan en passant pas Les Bronzés de Leconte, il brassait large. Cependant il n'acceptait pas tout et il savait se tromper, notamment en refusant Les Valseuses, qu'il trouvait trop trivial ou encore le film Emmanuelle. La musique de film faisait pour lui office de laboratoire à idées, il se testait.
Le coffret Gainsbourg de la collection Écoutez le cinéma nous offre une vision en 16:9° de son oeuvre magistrale, qui inscrit le grand Serge dans l'histoire du septième art.Coffret Le Cinéma de Gainsbourg, 5 volumes (Decca Records)
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