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Bukowski porte des maillots de corps marron.
Bukowski porte des maillots de corps marron. Bukowski a peur en avion. Bukowski déteste le père Noël. Bukowski s'amuse à sculpter des gommes. Une goutte de pluie tombe, Bukowski pleure. Et quand Bukowski pleure, il se met à pleuvoir. O source des fontaines, ô bourses, ô fontaines des bourses, ô Homme, avec ta laideur comme un étron frais écrasé sous la semelle, ô police toute-puissante, ô armes toutes toutes-puissantes, ô tyrans tout-puissants, ô cinglés universels tout-puissant, ô l'infinie solitude de la pieuvre, ô le tic-tac de la pendule qui nous fait peur à tous, ô les pauvres cloches tombées dans l poussière au milieu de toute la richesse de l'Amérique, ô enfants qui deviendrez laids, ô laids qui deviendrez très laids, ô la tristesse et les sabres et les murailles qu'on cimente - plus de père Noël, ni de Chat Botté, ni de Baguette Magique, ni de Cendrillon, ni de Bons Génies; des dingues, rien que des dingues, partout la merde, les coups de fouets et le nettoyage de la merde; partout des médecins sans malades, des nuages sans pluies, des jours sans lumière, ô Dieu tout-puissant, toi qui nous as mis dans ce pétrin.
Quand je débarquerai dans ton palais CERF-VOLANT au milieu des anges professionnels je veux entendre Ta voix simplement dire PITIÉ PITIÉ PITIÉ POUR TOI et pour nous et pour tout le mal que nous te ferons, à Irola j'ai tourné direction Normandie, oui mon vieux, je suis rentré chez moi, je suis tombé dans mon fauteuil et j'ai écouté la sonnerie du téléphone."J'ai descendu un type à Reno" (Contes de la folie ordinaire)
Tags : bukowski, coups, pitie, sans, laids
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