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Lettre à Lucienne Delforge (3)
Mon petit,
Je t'embrasse où que tu sois, comme je t'aime bien. Voici l'été et les montagnes et les précipices que tu recherches. Je ne vais pas être tranquille à ton sujet jusqu'en octobre. Pourvu qu'il ne t'arrive rien! Qu'n ne te ramène [pas] en miettes, ensevelie dans un Paris-Midi! On peut s'attendre à tout de ta part. Tu pourrais aussi périr noyée, les femmes sont absurdes, les musiciennes pires. Enfin tout est possible, sauf que je t'oublie, toi petit terrible secret, petite fée du cristal des airs.Bien affectueusement
Louis
Tags : petit, ton, lucienne, delforge, lettre
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