• Au temps de Montesquieu, on savait que les Vikings étaient issus de la migration des païens venus se réfugier en Scandinavie, on savait que les Vikings n'étaient pas des nordiques mais des païens européens en croisade religieuse. C'est en tous les cas, ce que Montesquieu nous livra dans ses écrits.

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    A quelque pays qu'il appartienne, le Juif est sûr de trouver le même appui. La patrie, dans le sens que nous attachons à ce mot, n'a aucun sens pour le Sémite. Le Juif, - pour employer une expression énergique de l'Alliance israélite, - est d'un inexorable universalisme.
    Je ne vois pas très bien pourquoi on reprocherait aux Juifs de penser ainsi. Que veut dire Patrie? Terre des pères. Le sentiment de la Patrie se grave dans le coeur à la façon des noms écrits sur un arbre et que chaque année qui passe creuse et enfonce plus profondément dans l'écorce à mesure que l'arbre vieillit de façon à ce que l'arbre et le nom ne fassent qu'un. On ne s'improvise pas patriote, on l'est dans le sang, dans les moelles.
    Le Sémite, perpétuellement nomade, peut-il éprouver des impressions aussi durables?
    Sans doute on peut changer de patrie comme certains Italiens l'ont fait au moment de l'arrivée en France de Catherine de Médicis, comme les protestants français au moment de la révocation de l'édit de Nantes. Mais pour que ces transplantations réussissent il faut que le sol moral soit le même à peu près que celui que l'on quitte, il faut que sous l'humus de surface il y ait le fonds chrétien.
    La première condition, en outre, pour adopter une autre patrie, c'est de renoncer à la sienne. Or, le Juif a une patrie à laquelle il ne renonce jamais, c'est Jérusalem, la sainte et mystérieuse cité, Jérusalem, qui triomphante ou persécutée, joyeuse ou attristée, sert de lien à tous ses enfants qui chaque année au Rosch Haschana se disent:
    " l'an prochain à Jérusalem ! "

    En dehors de Jérusalem tout pays, que ce soit la France, Allemagne ou l'Angleterre, est simplement pour le Juif un séjour, un lieu quelconque, une agglomération sociale au milieu de laquelle il peut se trouver bien, dont il peut même lui être profitable de servir momentanément les intérêts, mais dont il ne fait partie qu'à l'état d'associé libre, de membre temporaire.

    E. Drumont - La France juive, Tome I (extrait 3) *

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