• Jean GIONO - "Le triomphe de la vie" sur les temps modernes

    « Nous ne savons plus rien de ce qui fit la puissance de l’homme sur les choses », écrivait Maurice Bardèche, dans /Les temps modernes/ (1956). Face à l’industrialisation, Jean Giono aurait pu lui répondre : « il y a une partie de moi qui meurt »… Son court essai, le Triomphe de la vie (1941), est un hommage à France éternelle et à l’artisanat. Il y explique que « marcher en avant vers le progrès, c’est plus que mourir : c’est être mort » car « car, l’opération qui s’appelle vivre est au contraire un obligatoire retour en arrière de chaque instant ». Vivre, signifie se souvenir, perpétuer, transmettre… et ainsi, créer. Pour lui, par son geste lorsqu’il façonne de ses mains la matière, l’artisan accomplit un acte à l’image de la Création de Dieu. Il répète et transmets un savoir-faire ancestral. Voilà ce qui l’ancre dans la vie. Par la mécanique et l’industrialisation, les temps modernes détruisent cela : l’homme de masse, détaché des lois naturelles ne sait plus rien… mais il se prend lui-même dieu. Ces considérations s’inscrivent dans la lignée des écrits de Julius Evola, Maurice Bardèche, Oswald Spengler, Georges Bernanos, Henri de Man, Gabriel Marcel, Marcel de Corte, et bien d’autres philosophes. Le Triomphe de la vie nous transporte tel un voyage dans le temps, au cœur d’un village français avec sa communauté et ses artisans.

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