-
Parasiouk, meurtres, corruption et pugilats, les frasques d’un député néonazi de la Rada
Ces hommes étaient des inconnus avant le Maïdan américain à Kiev. Ils étaient destinés à un futur médiocre et un parcours de vie ordinaire, voire même ennuyeux ou les menant vers la criminalité. Ultranationalistes et néonazis ukrainiens vivaient alors en endogamie dans l’Ouest de l’Ukraine, sans travail, petits boulots, emplois modestes de chauffeurs, d’ouvriers ou de petits employés. Mais tout cela allait changer très vite avec l’arrivée d’une nouvelle révolution organisée par les États-Unis en Ukraine. Ce que j’écris ici a été avoué par les Américains eux-mêmes dans les premiers reportages sérieux qui sont apparus sur les écrans. Bien avant la fin de l’année 2013, la CIA avait rassemblé, au moins en Allemagne, des groupes d’Ukrainiens recrutés dans les partis ultranationalistes et néonazis. Ils furent entraînés durant le printemps et l’été 2013 dans des camps, notamment des petits groupes de tireurs d’élite, afin de semer la confusion en tirant dans la foule et en faisant croire qu’il s’agissait de la police. Des témoins que j’ai interrogé ont confirmé que par la suite des dizaines de bus véhiculaient chaque jour des centaines de « manifestants » venus de l’Ouest. Ils arrivaient dans ces bus puis s’engouffraient dans le métro pour rejoindre la place du Maïdan. Ils furent vus par un nombre incalculable de témoins, que ce soit à leur arrivée dans les gares routières de Kiev, ou lors de leurs trajets dans le métro, déjà partiellement équipés de grands bâtons, matraques, pancartes et faisant grands bruits, lançant des cris nationalistes ou nazis, sans parler du salut hitlérien ou des chansons et slogans sans équivoque. Voici l’histoire de l’un d’eux, qui d’homme de main, parvînt à être élu député de la Rada. Lire ici
Tags : neonazi, sans, petits, d’un, rada
-
Commentaires