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    Adieu p’tit ange blond. Voici le titre d’une vidéo signée Tröm, et qui vient d’être mise en ligne sur Youtube. Nous vous laissons découvrir cet hommage à la petite Lola, mais aussi une interpellation, un appel à la prise de conscience, sur un fond musical et visuel absolument superbe.

     

    Voici les paroles ci-dessous signées Tröm :

    Ça y est, les revoilà. Et ça faisait bien assez longtemps qu’on les attendait plus en se demandant quand est-ce que le sang giclerait encore à gorge déployée. Les revoilà qui reviennent jusque dans nos bras. Les bras de cette pauvre vieille France incapable de se dresser contre le mal qui la ronge. Et qui invite le mal à la ronger de plus belle, comme on sommerait un ver de nous bouffer la chair jusqu’au trognon, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien que des pépins stériles et flétris par le temps. L’an 1000, c’était pas si loin tout compte fait. Paraît qu’en ce temps-là, les têtes roulaient déjà sur le chemin de la conquête. Aujourd’hui, les têtes roulent sur les ruines de nos vices à cause des conquêtes qu’on n’a pas su affirmer avec autant de conviction qu’il en aurait fallu pour montrer qu’on ne s’attaque pas impunément à nous. À nos symboles, à nos valeurs, à nos petits anges blonds. Mais voilà qu’à présent les corps se dilapident dans les méandres de l’oubli. Tout périt et tout s’achève. Le cycle de la violence s’est brisé. Le serpent, au lieu de se mordre la queue, poursuit sa route la gueule grande ouverte, les crocs ruisselants du venin que lui fournit l’occident.

     

    « Eh ! Venez faire rouler nos têtes ! » qu’on gueule à en perdre haleine. « Venez nous prendre à bras le corps, enfin venez nous ôter les bras du corps quoi, venez nous ôter la tête ou nous trancher la gorge. Emportez-nous dans vos valises qu’on voit du paysage ! » La France en a-t-elle marre d’elle-même ? S’est-elle jamais regardée dans le miroir de ses peines ? Y a bien longtemps que la France s’est pas assez matée. Y a bien longtemps que son peuple s’est pas regardé en face pour constater les couilles qui pendaient dans l’entrejambe de son histoire. Et depuis, les couilles ont flétri de sorte qu’on ne sache même plus qu’elles ont un jour existé.

    Aujourd’hui les couilles, on les a remplacées par des bougies et des fleurs. On préfère gémir sur le sang des roses que rosser à coups de latte dans la gueule ceux qui voudraient nous mettre à terre. On préfère sacrifier nos petits anges blonds. La France a fait son choix. La France chiale et s’indigne sans lever le petit doigt. Mais bordel, ça crève tellement les yeux que ça vous les a troués ou quoi ?

    La France se fait gicler son propre fluide à la face. Et elle aime ça. Oh ouais elle aime ça. Cette lamentable France. Regardez ce qu’elle est devenue : une terre vide et aride où germent les fruits pourris aux dépens des fruits mûrs. Les couilles de notre nation, c’est plus que des raisins secs bons qu’à dorer la nouille qui croule entre nos jambes. L’inhumanité a pris possession de notre âme. Et on se regarde lentement mourir en implorant la mort de nous achever plus violemment encore. « Eh, les gars ! Vous pensez pas qu’il est grand temps ? Le temps du châtiment. Le temps des répercussions. Le temps de la purge. Ces sous-hommes ne méritent qu’une seule chose : crever la gueule ouverte sans aucune concession ! » C’est ce que vous souhaitez, n’est-ce pas ?

    Ce qu’on souhaite tous en silence n’est qu’une idée qu’on laisse en pâture à la vermine dans le sillage de nos existences. Et la vermine s’en empare pour la retourner contre nous, cette idée. Et c’est plutôt une bonne idée en fin de compte. Enfin, une bonne idée pour la vermine qui souhaite nous éradiquer. Et ça pour nous éradiquer, on nous éradique, soyez en sûrs. Les cendres de notre peuple retombent déjà depuis des lustres sur nos visages endormis. De notre civilisation ne demeurera plus qu’un souvenir figé dans le temps de l’abstrait. À ce rythme, je crois bien qu’il restera plus rien. Je crois bien qu’on est foutus, les gars. Je crois bien que la seule lueur d’espoir, c’est celle de ces bougies qu’on laisse s’éteindre sur les trottoirs de France comme des putes qu’on ignore. Doit bien rester quand même une autre lueur dans vos cœurs, non ? Français, Françaises, faites briller la lumière qui vous habite encore. Haut les cœurs ! Le soupir est fini.

    Debout France ! Voilà que tu te réveilles le glaive à la main. Ta destinée t’attend. Pour la France. Pour Lola.

     

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