• VII - BÉATRICE ENCULÉE (2) 3/4

    Quant aux hommes qui suivent les femmes dans cette voie, c’est même pas des pédés… Ce sont des traîtres ! Autre chose que Rebatet ou Brasillach ! Tous des collabos, ces beaux gosses qui aident les femmes à mieux baiser les autres hommes, UN féministe devrait être passé immédiatement par les armes. Et aux fayots qui courent après leur souris le dimanche matin pour épater leurs femmes, on devrait leur arracher les couilles. Elles s’en feraient des pendants, chéries !…
     L’Horreur, ce sont les femmes de pouvoir ! Les femmes de tête me donnent une inconsolable migraine. Je n’aime pas cette façon d’enculer les hommes : ce n’est pas la bonne manière. Ou alors il ne faudrait jamais baiser. Matrone-mégère pantalon, dictatrice compétente, mais plus petite couchée que debout !… Quand on est une femme qui fait dans l’homme, il faut être Jeanne d’Arc ou rien. La Vierge Marie, c’est encore autre chose… Mais pucelle oui, fermée. Ça ne veut pas dire grand-chose, une impératrice qui le soir se blottit dans les bras d’un chambellan… Fan ! On ne peut pas dire que je sois le type impressionné par les dirigeantes, les présidentes, les reines et les ministres. Pas plus qu’excité du reste. Culbuter une méchante führeuse afin de la réduire, pour bien voir de près sa féminité ressortir intime comme un gland surgi de sa gaine souple, ne m’astique pas le fantasme ! Rien à foutre ! Je ne délire pas sur ce que représente une femme, mais sur ce qu’elle est, là, présente, physique, sans un mot, belle et « tais-toi » : ce sont les plus fortes. Il n’y a que les femmes sexy qui comptent : les autres peuvent crever, caisses jalouses !… Pour gérer l’univers, les femmes n’ont pas besoin d’autre chose que de leur vagin. Plus elles copieront, rivaliseront, s’approcheront de l’homme, moins elles gagneront : il faut être le plus loin des hommes possible pour devenir une grande belle vraie femme, faire tout ce que les hommes ne savent pas faire : c’est-à-dire entrer dans une pièce et d’un sourire briser ou sauver une vie tout entière, fer-rougeoyer tout ce qui passe. N’importe quelle pétasse vulgaire conne avec un beau cul est plus forte que Golda Meir, Indira Gandhi, Catherine de Russie et toutes les reines d’Angleterre ensemble !
     L’homme n’est qu’une sale mécanique à prouver. Prouver qu’il vaut quelque chose, il lui faut toute une vie et des œuvres, de la sueur, mille soucis et de la patience pour arriver à montrer comment il est beau dedans ! Une belle femme n’a qu’à pousser la poignée de la porte : tout est dit : tout ce qu’elle peut dire ne peut être que génial, puisqu’elle est belle. C’est de la connerie de dire que les belles femmes ne disent que des conneries, car toutes les femmes ne disent que des conneries : les femmes n’ont rien à dire (c’est loin d’être péjoratif). Alors, connerie pour connerie, autant que ce soit dit par les plus belles qui sont certainement les moins connes, car en le sachant il est rare qu’elles n’en profitent pas, signe indiscutable d’intelligence féminine, autrement plus précieuse que notre misérable sens de l’imagination, notre vivacité d’esprit, notre ironie et autres banalités cérébrales qui font de l’homme un vulgaire chien inachevé, pas fait et à faire.
     La femme est toute faite. Elle est déjà faite, c’est le Ready-Made de l’humanité, et il n’a pas besoin d’être aidé. D’où l’incroyable indignation injustifiée de la « femme objet » qui est certainement le plus beau compliment dont on puisse les caresser. Mettre des femmes en vitrine ou peindre des nus, ce n’est pas les humilier. Il n’y a que les féministes qui ne comprennent pas ça. Pauvres connes ! Les voilà les conasses, les femmes non-objets, les non-femmes-non-objets, les femmes-sujets, sujettes à quoi ? Ah, il faut les voir ces salopes laideurs qui se targuent libres, ces exterminatrices d’hommes et de femmes sexy ! Elles sont ridicules. Il y a un moment on les a crues dangereuses forcément : plus maintenant, fort heureusement, où beaucoup de vraies femmes (les belles comme par hasard) ne veulent pas les suivre : elles ont autre chose à faire de leur beauté que de s’en rendre coupables jusqu’à la ménopause pour soutenir sacrificiellement les boudins hystériques.
     Déjà celle qui n’a pas compris que la femme est le moteur du monde, que tout est en son pouvoir, que la femme suffit à l’univers, que le globe est complètement gluant de pertes blanches depuis la nuit des temps, que la terre entière n’est qu’une immense et infinie grossesse, et qu’une seule fille en naissant golgothatise cent hommes, alors celle-là, aussi « intelligente » soit-elle, est une conne qui n’a rien saisi : elle mérite d’être féministe, revendiquer des œufs de lumps sur un tapis de caviar !
     Les femmes ont quelque chose en plus, c’est le manque d’imagination. Ça vient tout ça de cette physique chimie extravagante : on ne se rend pas bien compte, nous, comment ça se passe dans une femme, ce bouleversement perpétuel, ces tournures de cycles, bouquets d’humeurs, ces pluies d’atomes, toutes ces usines acharnées, turbines monstres, séismes et maelströms en tous genres qui font de la femme sur terre l’être vivant le plus inouï, la logique idole de l’existence, la surnaturelle orchestratrice de TOUT sur terre. Des extases aux meurtres, des agonies aux naissances surtout ! De partout, Tout vient affluer dans ce trou moiré. Tout, vous dis-je ! Mes grands prédécesseurs sont tous d’accord là-dessus. D’ailleurs, toute aspiration d’artiste ne tend qu’à parler des femmes. Toute grande œuvre est une vision des femmes. Le plus petit poème sur n’importe quelle question de l’univers n’est qu’une réponse de plus au Grand Mystère de la Chatte qui s’offre. Si tout artiste tend vers la musique, c’est que la musique, c’est la femme. La femme est ce par quoi nous espérons finir. La femme est la musique du monde.
     Au début, je pensais que toutes les femmes étaient sensuelles : j’étais persuadé qu’elles s’y « connaissaient » toutes. En fait, la plupart ne sont pas à la hauteur de la bandaison qu’elles provoquent. L’effet de la femme dépasse souvent ses propres moyens. Son talent est loin derrière sa magie. Ça la dépasse un peu je crois. Il faut dire que j’ai été terriblement faussé avec la Déesse aux Yeux Pers, dont la sensualité inimaginable, danse infinie de Rolls veloutée, m’a donné l’échelle pour toujours. Je suis le plus exigeant des gringalets ! Disponible jusqu’à l’écœurement pour vidanger mes glandes certes mais dans mon cœur si lucide !
     Dans leurs discussions, les femmes prouvent bien leur indigence sensuelle. Ces espèces de gros plans hypocrites et gloussifs sur le sexe, ce côté journal intime bêta, ce télex des petites baises insignifiantes. Ça, je ne supporte pas. Ça vous déprime soudain de surprendre les pauvres poèmes que les femmes se font de nos pines ! Quelle misère ! Il y en a qui méritent à peine qu’on leur crache notre pus, ces sacs ! Grosses abeilles méchantes, idiotes, salopes, sournoises, détestables… Victimes en face et bourrelles derrière. Petites filles hystériques dans le vide. Casseuses de sucre dans le dos des membres, ou érections de statues en l’honneur des bandaisons !… Heureusement, on sait qu’un compliment de femme, ça n’existe pas. Ce sont les reines vexeuses, et puis c’est tout. Les Princesses de la Gaffe. Personne comme une femme pour vous démoraliser d’une remarque : ou ce n’est jamais « assez », ou c’est trop. Ou elles vous méprisent de vous désexciter cinq minutes, ou elles vous haïssent de ne jamais débander. Elles n’ont jamais le sacrifice au fond du bon trou. Ni le pardon. Elles swinguent toujours à contretemps. Ratent tous les golfs. Toujours à cheval sur vos pensées, vos gestes… Elles mettent jamais la bonne exégèse dans l’assiette idoine. A la longue, ça devient extrêmement chiatique je trouve.

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