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Vicarious ()
Cette chanson, dans son ambiance, est assez proche des précédents albums de Tool et sert un peu de "lien" avec le nouvel opus. Ce qu'il faut savoir avant tout, c'est que la mêre de Maynard James Keenan, le leader du groupe, est décédée relativement recemment, et que quasimment tout l'album 10000 Days y fait plus ou moins référence.
Les deux premiers vers :
"Eye on the TV
'cause tragedy thrills me" (en gros, on peut traduire par "je garde un oeil sur la télé, car la tragedie me donne des frissons")
Peuvent très bien réferer a la perte de sa mêreEn fait c'est presque tout le premier couplet qui peut l'évoquer, ou il y'a aussi différentes morts de mere de famille possibles :
"Killed by the husband
Drowned by the ocean
Shot by his own son
She used the poison in his tea" ("tuée par son mari, noyée dans l'océan, tué par son propre fils, elle a utilisé le poison dans son thé")Il enchaine ensuite sur la fascination morbide des gens pour les faits divers sordides a la télé :
"Don't look at me like
I am a monster" ("ne me regarde pas comme si j'étais un monstre"), c'est normal de regarder la mort a la télé, c'est tres explicite dans les vers suivants, surtout :
"'cause i need to watch things die
From a distance" ("car j'ai besoin de voir les choses mourir d'une certaine distance")Et donc le fait de voir la mort fait vivre par procuration :
"Vicariously i, live while the whole world dies
You all need it too, don't lie" ("indirectement, je vis alors que le monde meurt, vous en avez tous besoin ne mentez pas")Toute la chanson se base donc sur l'hypocrisie humaine et le besoin de toujours regarder le maheur des autres, de loin en étant sur d'être protégé, et de s'en nourrir. Le fait de voir la souffrance d'autrui rassure.
Et Keenan conclut cette chanson avec :"We all feed on tragedy
It's like bood to a vampire
Vicariously i, live while the whole world dies
Much better you than i"("Nous nous nourissons tous de tragédies, c'est comme le sang pour un vampire, indirectement je vis alors que le monde meurt... plutot vous que moi")
Afin d'appuyer un peu plus sur l'égoïsme sordide de l'humanité.
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Par Cruella dans L'humour vient tout seul à l'homme comme les poils au pubis le 24 Janvier 2016 à 10:28
Diable : esprit ou expression du mal dans toutes les religions. Il est souvent représenté par une bête hideuse (l'animalité en l'homme), avec des dents de rapace (pour dévorer l'humanité), des cornes (symboles d'un certain savoir ésotérique), avec souvent une queue et des pieds fourchus ou griffus (toujours l'appartenance animale). De nos jours, la représentation des cornes pointues s'est adoucie, et l'on montre le diable avec deux excroissances rondes au-dessus de la tête...
Une représentation classique du diable.
Remarquer les cornes et
les mains à quatre doigts.Représentation moderne du diable. Noter la main à quatre doigts
au lieu de cinq (il n'appartient pas à l'espèce humaine).
Les cornes pointues sont devenues deux ronds.
Les griffes des mains et des pieds sont remplacées
par des extrémités arrondies.
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Janvier
Songes-tu parfois, bien-aimée,
Assise près du foyer clair,
Lorsque sous la porte fermée
Gémit la bise de l'hiver,
Qu'après cette automne clémente,
Les oiseaux, cher peuple étourdi,
Trop tard, par un jour de tourmente,
Ont pris leur vol vers le Midi ;
Que leurs ailes, blanches de givre,
Sont lasses d'avoir voyagé ;
Que sur le long chemin à suivre
Il a neigé, neigé, neigé ;
Et que, perdus dans la rafale,
Ils sont là, transis et sans voix,
Eux dont la chanson triomphale
Charmait nos courses dans les bois ?
Hélas ! comme il faut qu'il en meure
De ces émigrés grelottants !
Y songes-tu ? Moi, je les pleure,
Nos chanteurs du dernier printemps.
Tu parles, ce soir où tu m'aimes,
Des oiseaux du prochain Avril ;
Mais ce ne seront plus les mêmes,
Et ton amour attendra-t-il ?- François COPPÉE (1842-1908) *
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