• Ce blanc pied nu plonge dans l’herbe fraîche... (Sonnet)

     

    Ce blanc pied nu plonge dans l’herbe fraîche,
    Son pas, toute douceur, toute chasteté,
    Et par vertu de ces tendres empreintes
    Voici que les fleurs s’ouvrent, qu’elles embaument.

    Puis Amour, qui n’englue que les cœurs bien nés,
    Dédaignant d’imposer sa puissance aux autres,
    Me fait de ces beaux yeux un plaisir si vif
    Que je n’ai plus désir d’aucun autre bien.

    Elle va, elle me regarde, ses yeux brillent,
    Ses paroles sont tendres : en harmonie
    Avec sa modestie, sa noble réserve.

    Et ce sont là quatre étincelles, parmi d’autres,
    Dont naît l’immense feu dont je vis et brûle,
    Moi, cet oiseau de nuit dans le soleil.

    "Je vois sans yeux et sans bouche je crie" Pétrarque *

     

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