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JEUDI 23 FÉVRIER 1956
On lit souvent dans Bernanos de ces phrases saisissantes par cette force et cette grandeur farouche, sévère, ce respect de soi-même, cette gravité un peu triste qui semble dire : Tant pis pour moi si je suis écrivain. Cela signifie que je n’ai pas le droit de m’amuser ; tant pis. Qu’y puis-je ? C’est une loi de la nature même. Voilà un sentiment qu’ignorent – entre autres – ces infirmes de la volonté, ces amputés de la foi, ces invalides stériles et paresseux que sont la plupart des écrivains d’aujourd’hui. *
Tags : pis, tant, moi, –, ecrivain
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