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Les Fondements spirituels de la vie.
Sans la force d’une personnalité qui s’affirme, d’un " moi " conscient, les meilleures qualités de l’homme apparaissent comme débiles et froides, ne sont qu’une idée abstraite. Tout caractère actif et moral présuppose une force de mal, de l’égoïsme, mais domptée. Tout comme, dans le monde physique, une force doit, pour devenir énergie, consommer ou transformer en sa propre forme une quantité correspondante d’énergie antérieure (par exemple la chaleur se transformant en lumière, le mouvement mécanique en chaleur), ainsi, dans le monde moral de l’homme tombé sous l’ordre de la nature, la possibilité du bien, que recèle son âme, ne peut se manifester qu’après avoir consommé ou transformé en soi l’énergie antérieure de l’âme. Or, cette énergie dans l’homme naturel, c’est l’énergie de la volonté qui s’affirme, l’énergie du mal ; c’est elle qui doit être réduite en puissance pour que la nouvelle force du bien, au contraire, passe de la puissance à l’acte. Le bien essentiel est un don divin, mais, pour qu’il se manifeste effectivement en l’homme, il faut que la volonté personnelle qui tend à s’affirmer elle-même, soit transformée par un effort, qu’elle soit domptée et ramenée à l’état de puissance. C’est ainsi que chez un Saint le bien en acte suppose le mal en puissance : l’homme s’élève si haut en sainteté, parce qu’il aurait pu, aussi, être grand dans le mal ; il a surmonté cette force du mal, il l’a soumise au principe suprême, cette force est devenue un fondement du bien.
V. Soloviev
Tags : forme, bien, l’homme, puissance, mal
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Commentaires
En étant positives, on peut se dire que lorsque des gens sont bons, c'est qu'ils ont progressé avant dans d'autres vies, bref, vaste sujet et sans réponses
4breizhLundi 11 Janvier 2016 à 16:29
Ce texte me fait penser à certaines croyances mais je ne sais plus dans quelle religion ou on dit que si sur terre telle ou telle personne a été odieuse, elle va s'améliorer en se réincarnant dans un autre corps et que tout à chacun on passe d'un corps à une autre, mort puis renaissance et ce cycle se termine quand on a enfin plus de mal en nous, je me dis quand certaines personnes sont affreuses dans leurs attitudes pour positiver que peut être un jour elles reviendront dans un autre corps et meilleur.. bises
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Lundi 11 Janvier 2016 à 18:13
Cette théorie de réincarnation existe belle et bien, mais je reste sceptique quant au changement profond de personnalité, mais cette idée ne me déplait pas.
Bizz Faby
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"On demande pourquoi le même homme qui aura vu d'un oeil sec les événements les plus atroces, qui même aura commis des crimes de sang-froid, pleurera, au théâtre, à la représentation de ces événements et de ces crimes"
On compare parfois la cruauté de l’homme à celle des fauves, c’est faire injure à ces derniers.
Fiodor Dostoïevski -
"La vérité est ce qui brûle. La vérité est moins dans la parole que dans les yeux, les mains et le silence. La vérité, ce sont des yeux qui brûlent en silence."
"L'oeil appartient à l'âme plus qu'aucun autre organe ; il semble y toucher et participer à tous ses mouvements, il en exprime les passions les plus vives et les émotions les plus tumultueuses comme les mouvements les plus doux et les sentiments les plus délicats" -
Appeler les femmes « le sexe faible » est une diffamation; c'est l'injustice de l'homme envers la femme. Si la non-violence est la loi de l'humanité, l'avenir appartient aux femmes.
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V. Soloviev (1853-1900) était un philosophe russe, théologien, poète, pamphlétaire et critique littéraire, qui a joué un rôle important dans le développement de la philosophie russe et de la poésie, à la fin du 19ème siècle et dans la renaissance spirituelle du début du 20ème siècle.Il est largement admis que Soloviev était l'une des sources pour les personnages de Dostoïevski Aliocha Karamazov et Ivan Karamazov de Les Frères Karamazov. L'influence de Soloviev peut également être vu dans les écrits des symbolistes et néo-idéalistes écrivains de l'ère soviétique de Russie plus tard . Son livre Le sens de l'amour peut être considérée comme l'une des sources philosophiques de Léon Tolstoï La Sonate à Kreutzer (1889).