• Poussières

     

     

    Je vivais sans cœur, tu vivais sans flamme,
    Incomplets, mais faits pour un sort plus beau ;
    Tu pris de mes sens, je pris de ton âme,
    Et tous deux ainsi nous nous partageâmes :
    Mais c’est toi qui fis le meilleur cadeau !

    Et j’aime tes bras… tes bras mieux qu’une aile ;
    Car une aile, hélas ! sert à nous quitter :
    L’ange ailé s’en va, lorsque Dieu l’appelle…
    Tandis que des bras servent à rester !

    Porte-Maillot, Jeudi Saint 1852.

     Jules Barbey d'Aurevilly

    « Eyes in the Fire « Rigodon pour une autre fois » (1992) [Louis-Ferdinand CÉLINE] »
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