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    Puisque tous les auteurs "d'origine", du sol, s'acharnent à écrire de plus en plus "dépouillé", banalement, tièdement, insignifiant, insensible, exactement comme des "traductions". Puisque élevés dans les langues mortes ils vont naturellement au langage mort, aux histoires mortes, à plat, aux déroulages des bandelettes de momies, puisqu'ils ont perdu toute couleur, toute saveur, toute vacherie ou ton personnel, racial ou lyrique, aucun besoin de se gêner! Le public prend ce qu'on lui donne. Pourquoi ne pas submerger tout! simplement, dans un suprême effort, dans un coup de suprême culot, tout le marché français, sous un torrent de littérature étrangère? parfaitement insipide?... La critique juive (pour le moins soigneusement enjuivée, dans ses plus minimes rubriques, droite ou gauche), prépare, ordonne le passage des muscades. Le vent tourne d'un jour à l'autre, elle pourtant si balourde, la critique si prosaïque, si parfaitement obtuse à tout ce qui n'est pas son habituel ronron-ragotage, ne se connaît plus d'anglomanie, d'enthousiasme, pour les plus essorés navets de l'anglo-judéo-saxonie. Elle se met à vaticiner, tout éperdue de reconnaissance, elle si naphtalinée, si parfaitemen  "orme du mail"... casanière a en vivre "en bière!"... tressaille soudain hyperbolique de mille coulants internationaux... On ne la reconnaît plus! Magie!... Que se passe-t-il ? Les adjectifs lui manquent pour mieux vanter encore ces "tendresses admirablement réticentes" des auteurs anglais... leurs palpitations si merveilleusement  elliptiques, leurs trésors de profondeurs
    supervirtuelles... Nos plus chevronnés poncifiants zolateux, "durs de durs" naturalistes, "théâtre-libristes" de la première heure foncent balbutier en cures d'attendrissement chez "Miss Baba"... Ils en reviennent tout transis d'exquises ferveurs... ils ne fleurissent plus qu'en épithètes bonbonneuses de campagne anglaise printanière... Ceci pour la poésie... Mais s'il s'agit de psycholodrames, alors ils ne jurent plus que par les audaces du transbouleversant génial Lawrence... la bravoure inouïe de ses messages sexuels... (une pauvre bite de garde-chasse pour 650 pages) de ses prémonitions mondio-rénovatrices... de ses tortures inspirationnelles... de ses déboires trans-médullaires... ses retournements matrimoniaux... L'était-elle? L'était-il?... En était-elle? En était-il? Enfin tout le tabac juif, la charabiade publicitaire, intimiaire, hollywoodienne, qui porte d'autant mieux sur les cons, que la marchandise est plus vaine, plus creuse, plus effrontée, plus catastrophique. Du moment, où les Juifs, décident, promulguent et font admettre. une bonne fois pour toutes que l'on peut désormais supprimer de toutes les _uvres d'art l'émotion... la mélodie, le rythme vivant, (seul test de valeur authentique) la confusion règne et triomphe, la farce, la publicité, l'imposture remplacent tout, s'installent, prolifèrent instantanément. Elles n'attendent que ce moment juif pour tout remplacer, tout envahir, tout effacer. Nous y sommes. En avant les descriptions "à plat!" les pâtes loupées!... les braguettes sans bites! les sphincters mous! les faux nichons, toutes les saloperies  'impostures.
    Elles deviennent tout aussitôt admirablement licites, officielles, prépondérantes, dogmatiques, despotiques, intraitables... La dictature des larves est la plus étouffante, la plus soupçonneuse de toutes. Du moment où elles gouvernent tout peut se violer, s'engluer, se travestir, se trafiquer, se détruire, se prostituer... N'importe quelle croulante charognerie peut devenir à l'instant l'objet d'un culte, déclencher des typhons d'enthousiasme, ce n'est plus qu'une banale question de publicité, faible ou forte, de presse, de radio, c'est-à-dire en définitive, de politique et d'or, donc de juiverie. On se croit enculé d'un petit centimètre, on l'est déjà de plusieurs mètres.
    Le pauvre petit marché du livre français, déjà si parfaitement rabougri, traqué, aux abois, se trouve bientôt écrasé par les romans, les feuilletons de M. et Mme Lehmann, Rosamonde, Virginie Woolf... Vicki Baum... M. Ludwig... M. Cohen... M. Davis... Mlle "Chat qui pêche"... toutes et tous juifs et juives... à qui mieux mieux plus tendancieux, plus nuls, plus plagiaires, plus truqueurs, plus "génie", plus démarqueurs, salisseurs, sournois, vicieux, méprisants, voraces, pleurnichards, humoristes ou sentencieux les uns que les autres. Annoncés tous bien entendu, lancés, consacrés, soufflés, sursoufflés, à grands renforts de jurys, cénacles littéraires internationaux juifs... (prix de Littérature Internationaux juifs) amenés en France par l'intermédiaire des agences juives... adoptés d'enthousiasme par tous les journaux enjuivés (ils le sont tous). Grands cocktails juifs...
    Champs-Elysées... partouzes... cocaïnes juives... enculages de juifs, etc... Si tous les auteurs traduits ne sont pas juifs, ils sont pour le moins soigneusement enjuivés, épouseurs de juives, projuifs, dévotement, insatiablement... proyoutres, plus que youtres, otages... Tous les agents littéraires, les impresarios de la littérature, tels les autres impresarios de toute "l'expression artistique" sont juifs. Les directeurs, les vedettes, les producteurs et bientôt tous les soi-disant créateurs du théâtre, du film, de la radio, chanson, danse, ou peinture seront juifs. Le public, c'est-à-dire la horde roteuse des cocus aryens ivrognes (province, villes et campagnes), se tape indistinctement, de la même fringale, se régale  admirablement de tous les navets de M. Sacha, des éculeries de M. Bernstein, des salsifis de M. Maurois, des fricassettes de la Comédie, des épluchures de M.Cocteau. Nos snobs avalent tout aussi bien les dos Passos que les Sinclair Lewis, que les Mauriacs, les Lawrences, les Colettes... même mouture, même graissage, même insignifiant jacassage, abrutissant ronron, péricycles de gros et petits "renfermés"... Traduits ou pas
    traduits, ils restent identiques, absolument, à eux-mêmes, boursouflerie, muflerie, mêmes tambourins, même carambouille, même inutilité, même insensibilité, truquée, laborieuse, même dévalorisation, même crapuleuse faillite. Pour le triomphe de ces sottises, la critique juive, évidemment donne à fond (elle n'existe que dans ce but, pour cet office) insiste, encense, pontifie, acclame, proclame... Phrasibule d'or toutes ces vessies... Cependant qu'elle traque et voue bien entendu aux pires gémonies, aux ultimes supplices, les rares voyous, les derniers douteux, les suprêmes raclures d'iconoclastes qui se permettent d'ici, de là... de jeter un peu d'eau sur ces ferveurs... de ne pas absolument trouver que tout ce qui est juif, n'est pas absolument, transfiguramment divin.
    Nous sommes en plein fascisme juif.

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    Je ne vois rien dans ces babioles qui puisse vraiment nous passionner... de quoi réveiller une vraie mouche, une mouche vivante, une mouche qui vole... la cause me paraît entendue, Renaissance, naturalisme, objectivisme, surréalisme, parfaite progression vers le Robot. Nous y sommes. Je me trouve pour ce qui me concerne admirablement d'accord. Hochets, batifoles, parpaillotes, vernis "Vermot". baedekertises, et trou du cul. Pas de quoi faire bouillir l'eau de la vaisselle. Groupignoteux falots mélangés, croûtons de manuels édulcorés, latiniseries bigoudineuses, poulets "traduction" sauce "mesure" le tout carton-farci nuancé. Insignifiance au myriacube. Frime, foire d'eunuques en godes-prétextes, grosse caisse, bidon, lanterne, vessie, plus trempettes et lamelles prépuces reconcis! Rien de toutes ces velléités, de ces effrontés racolages, qui n'ait été au
    moins cent fois rafistolé, sur toutes les faces, à la bonne franquette des réminiscences lycéennes. Toutes ces histoires, ces styles, ces poses,
    ces grâces viennent de la tête et de l'école... Jamais du bonhomme en propre. Ce ne sont qu'autant d'alibis, de petits prétextes d'arrivisme, de consolidation de carrière, de pétulants prurits académiques,ornementaleries pour caveaux... Littérature contemporaine calamiteux croulant catafalque en phrases, acrostiches, falbalas, si secs, si rêches, que les asticots eux-mêmes n'y viennent plus grouiller, cadavre sans lendemain, sans vie, larvaire, magma sans couleur sans horreur, plus désespérant, plus répugnant mille fois plus décevant que la plus verte, franche, bourdonnante, dégoulinante charogne, littérature en somme bien plus morte que la mort, infiniment.
    Qui ne veut pas être négrifé est un fasciste à pendre. Tout ce qui pourrait provoquer le moindre sursaut émotif, la plus furtive révolte, au sein des masses parfaitement avilies, abusées, trompées de cent mille manières, réveiller chez les indigènes la moindre velléité, le moindre rappel de leur authentique, instinctive émotion, trouve la critique en immédiate, haineuse, farouche, irréductible opposition. Le débat devient personnel. C'est leur propre viande commercialisée que l'on déprécie... Elle si benoîte, tellement passive, d'habitude, parfaitement prête a passer des "fourrées" d'un mètre dans toutes les fentes qu'on lui propose, estampillées juives... se crispe en quart, immédiat, au moindre rappel du fond émotif aryen, du fond spontané. Elle sursaute. Elle flaire qu'on va l'étrangler elle et tous les enjuivants négroides. L'authentique la tue c'est bien simple,
    elle le sait indéniablement, elle s'en gourre de manière horrible, elle possède le flair du péril, de la catastrophe, comme tous les rats flairent le naufrage.
    Lorsque les Français monteront une ligue antisémite, le Président, le Secrétaire et le Trésorier seront Juifs. Puisque tous nos grands auteurs ceux qui donnent le ton, la loi du bon genre, sortent tous du lycée des langues mortes, qu'ils ont appris dès le biberon à s'engraisser de la bonne alimentation mixte, stérilisante parfaitement racines grecques, parchemins, maniérismes mandarinades, examinines et plutacrottes de Dictionnaires, ils ne sont plus du tout à craindre, émasculés pour la vie. Rien d'imprévu, de déroutant, ne peut plus jamais jaillir de ces eunuques en papillottes humanitaires. C'est fini, soigneusement ratiboisé. Ce ne seront pour astuces des Juifs. Puisque tous ces balbutieurs, ces pontifes
    emmaillotés sont foutrement incapables de réveiller le goût des masses pour l'emotion authentique, en avant toutes les "traductions!" Pourquoi se gêner?... Standardisons! le monde entier! sous le signe du livre traduit! du livre à plat, bien insipide, objectif, descriptif, fièrement, pompeusement robot, radoteur, outrecuidant et nul. Le livre pour spectateur tout cuit de cinéma, pour amateur de théâtre juif, de peinture juive, de musique judéo-asiatique international.. Le livre éteignoir d'esprit, d'émotion authentique, le livre du "Chat qui pêche", à la Wicki Baum... le livre pour l'oubli, l'abrutissement du goye, qui lui fait oublier tout ce qu'il est, sa vérité, sa race, ses émotions naturelles, qui lui apprend mieux encore le mépris, la honte de sa propre race, de son fond émotif, le livre pour la trahison, la destruction spirituelle de l'autochtone, l'achèvement en somme de l'oeuvre bien amorcée par le film, la radio, les journaux et l'alcoolisme.

     

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    Admirable truc juif !... Kif la critique juive !... D'un seul coup au-dessus de tous les jugements !... de tous les repères !... de tous les textes humains... Et plus il est châtré, impuissant, stérile, prétentieux et farceur, pis imposteur, plus emmerdant, et plus il aura de culot forcément, et plus il aura de génie et de fantastique succès... (publicité juive "aux ordres", bien entendu). Admirablement simple ! miracle !...
    La Renaissance avait splendidement préparé, par son fanatisme enjuivé, son culte pré-scientifique cette évolution puante vers toutes les bassesses. Cette promotion catastrophique de tous les châtrés du monde à la royauté des Arts... Le naturalisme, ce manifeste culturel de
    "garçons de laboratoires francs-maçons", foutaise encore plus ligotée, plus enferrée de Positivisme, que la Renaissance a porté la même
    gigantesque sottise, le même calamiteux préjugé à l'ultime puissance en fariboles. Le truc n'est pas tombé dans l'oreille d'un Juif sourd...
    Les Juifs, stériles, fats, ravageurs, monstrueusement mégalomaniaques, pourceaux, achèvent à présent, en pleine forme, sous le même
    étendard, leur conquête du monde l'écrasement monstrueux, l'avilissement, annihilement systématique et total, de nos plus naturelles émotions de tous nos arts essentiels, intinctifs, musique, peinture, poésie, théâtre... "Remplacer l'émotion aryenne par le tam-tam nègre."
    Le sur-réatisme, prolongement du naturalisme, art pour robots haineux, instrument du despotisme, d'escroquerie, d'imposture juive... Le sur-
    réalisme, prolongement du naturalisme imbécile, sécateur, férule des eunuques juifs, c'est le cadastre de notre déchéance émotive... l'arpent
    de notre charnier, de notre fosse commune de crétins idolâtres Aryens, cosmiques, jobards et cocus... Et puis c'est entièrement tapé!
    admirablement... pour nos gueules!... A la porte du sur-réalisme, frémissants depuis longtemps d'impatience, d'objectivisme, à tous les degrés, de dépouillerie, tous nos écrivains, ou à peu près, n'arrétent plus de se dépouiller infiniment à perte de "grelot", de toute leur ultime substance. S'ils se malmènent encore un peu, s'ils s'évertuent au fantastique, s'ils se portent à l'idéalisme, à la poésie, les voici alors tout de suite fatalement si dépouillés qu'ils se trouvent après tant d'analyses, en train de surréaliser... C'est-à-dire lancés, embusqués, délirants d'impunité, dans la plus abracadabrante imposture de ce siècle, pour l'époustoufflement du peuple et des bourgeois... par l'accumulation des frénésies creuses, des simulacres parasymboliques, le frénétique branlochage frauduleux... Des grelots tous!... des grelots!... même pas des bourdons! de vils petits grelots! pour petites bêtes rageuses!
    Chaque fois, qu'ils s'agitent un peu ou beaucoup ça remue... ca bouge... il en sort des petits bruits insolites, des grêles tintements, des petites
    fausses notes. Et puis c'est marre, et puis c'est tout... L'invasion surréaliste, je la trouve absolument prête, elle peut déferler sans hésitation, par l'effet de la loi du nombre... Il ne reste pour ainsi dire plus rien devant l'art Robot, prêt a fondre. Les tenants de la grande culture, les continuateurs des classiques, sont à tel point avachis, parvenus à force de constipation styliforme, à un tel degré d'affaiblissement par grattage, branlette, pitrerie oiseuse, transmutations de fausses vessies, effilochage des symboles tombés en un tel degré de marasme, boursouflés de tels anasarques en fadeurs, insignifiances bullomateuses, qu'ils se ressemblent maintenant tous horriblement, gisants sur toutes les paillasses, dans toutes les soupentes du lupanar juif officiel!... Ils sortent tous de la même vaisselle, de la même rincette infinie... de l'insignifiance goncourtisane, du Zolasime putassier recrépit, le la même lessive surmenée, de la même plonge des choses molles, opaques, sournoises et médusoïdes!...
    J'ai peut-être le goût mal formé, mais enfin pour mon humble part, je trouve que Monsieur Duhamel prolonge admirablement M. Theuriet dans ses oeuvres pies... son pouvoir édificateur, que la maison Bordeaux, Bazin, Bourget cousin, Mauriac fils, peut se substituer admirablement à M. Gide pour l'enfilage des cocons. Les "bébés compliqués Goncourt", peuvent tenir encore parfaitement toutes les notes et tous les concours, il suffit qu'on les "freudise" avec un peu de soin... M. Giraudoux, c'est un fait bien pertinent, fignolise quand il s'y donne, tout aussi bien que Prout-Proust. M. Paul des Cimetières Valéry mousse, picore, disparaît dans les vagues, beadekerinne, unanimise, surréalise s'il le faut comme un Romain... reparaît au bord comme Maurras, revient en Barrès, se perd encore, bergsonise, entesté, nous nargue de petits riens... Et finalement
    M. Maurois qui n'est par tout à fait du Gard, mais quand même sérieusement Vautel nous les ferait bien oublier tous... En s'entraînant quelques mois, les effacerait complètement... pourrait suffire à lui tout seul à tout l'avenir juif. Pourquoi pas ?...

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    Tous ces écrivains qu'on me vante, qu'on me presse d'admirer... n'auront jamais, c'est évident, le moindre soupçon d'émotion directe. Ils oeuvrent en "arpenteurs" maniérés jusqu'au moment assez proche, où ils ne travailleront plus qu'en arpenteurs tout court... Peut-être au
    dernier moment, au moment de mourir ressentirons-ils une petite émotion authentique, un petit frisson de doute... Rien n'est moins sûr...
    Leur fameux style dépouillé néoclassique, cette cuirasse luisante, biseautée, strictement ajustée, impitoyable, impeccable qui les barde contre toute effraction de la vie depuis le lycée, leur interdit aussi à jamais, sous peine d'être immédiatement dissous, résorbés par les ondes vivantes, d'en laisser pénétrer aucune à l'intérieur de leur carcasse... Le moindre contact émotif direct avec le torrent humain et c'est la mort !... cette fois, sans phrase ... Ils se meuvent au fond du courant, comme au fond d'un fleuve trop lourd, sous un énorme poids de caressantes traîtrises sourdement, en scaphandre, éberlués, empêtrés de cent mille précautions ! Ils ne communiquent avec l'exterieur que par micros, vers la surface. Ils pontifient en style "public", impeccable, envers et contre tout, saltimbanques, devins cocus... Ils grandissent avec leur cuirasse ... Ils crèvent avec leur cuirasse, dans leur cuirasse, étreints, bandagés, saucissonnés au plus juste. bouclés, couques, polis, reluisants robots, scaphandres rampants sous l'attirail énorme, emprunté de dix mille tuyaux et ficelles à peu près immobiles, presque aveugles, à tâtons, ils rampent ainsi vers le
    joli but lumineux de ces existences, au fond au fond ténèbres... la Retraite... Il n'émane des pertuis de leur armure, des fissures de ces robots "d'élite" que quelques gerbes, bouquets graciles, d'infinis minuscules glouglous, leurs bulles qui remontent. à l'air libre. On ne les félicite jamais de ce qu'ils sont enfin parvenus à crever un jour, dépecer leur extraordinaire carcan métallique, mais au contraire de ce qu' ils réussissent parfois à s'harnacher encore plus pesamment que la veille, se mieux caparaçonner, s'affubler d'autres accablants apports "culturels" et puis de garder malgré tout, au fond de leurs ténèbres, une sorte de possibilité de menues gesticulations... manigances badines, ruses mignardes, réticences équivoques, dites "finesses de style". Une fois remontés en leurs "cabinets douillets", à hauteur de camomille, l'angoisse les enserre, les tenaille longtemps, très longtemps, étranglés, livides, obsédés par le souvenir de ces infinis glauques, de ces abîmes. Ils en dépeignent avec d'éperdues réticences tous les monstres entraperçus... les autres monstres... Ils se relèvent toujours très mal... très meurtris, très douloureux, sous les caresses de la lampe, de ces boyscouteries tragiques, de ses descentes aux origines. Il leur faut "oeuvrer" ensuite bien laborieusement, d'épreintes en contractures, pour que se dissipent, se bercent, enfin toutes ces frayeurs, pour qu'elles se déposent, adhèrent, tiennent enfin au papier, enfin noires, molles et tièdes sur blanc... Que d'amour encore plus d'amour pour que leur pétoche bien massée, adorablement caressée,
    les relâche un peu aux tripes... Toute l'affection si attentive, si vigilante d'une famille tout émue pour que leur colique s'atténue, leurs dents s'apaisent... L'amour le plus grand Amour cette redondance de vide, leur grand écouteur d'âme creuse. Que viennent-ils donc tous ces châtrés nous infecter de leurs romans ? de leurs simulacres émotifs ?
    Puisqu'ils sont une bonne fois pour toutes, opaques, aveugles, manchots et sourds! Que ne se donnent-ils uniquement à la description,
    c'est-à-dire au rabâchage rafistolage de ce qu'ils ont lu dans les livres ?... Que ne font-ils strictement carrière dans le "Beadeker" amusant,
    dans le goncourtisme descriptique, le farfouillage objectif à toute force, le Zolaïsme à la 37, encore plus scientifico-judolâtre, dreyfusien, libérateur, que l'autreou la très minusculisante analyse d'enculage à la Prout-Proust, "montée-nuance" en demi-dard de quart de mouche ? ou plus simplement encore, furieux de constipation, que ne se mettent-ils opiniâtres, au sciage acharné du bois ? par tous les temps, quelques stères, tous les jours après déjeuner, et puis au milieu de la nuit ? Leur fatalité insensible et robotique les voue tous, une fois pour toutes, aux rigides estimations, descriptions, à l'arpentage des sentiments, aux grimaces, aux mouvements d'ensemble, aux opuscules sur commandes de tourisme, aux encartages, aux explications pour photographies aux sous-titres publicitaires, aux manchettes d'événements... Sortis de là, ils sont foutus. Sans atrocement gaffer, ils ne peuvent se risquer, se mêler de la moindre reproduction émotive.La honte vous monte à les observer, s'ébrouer, patauger dès qu'ils s'aventurent dans les moindres expressions de sentiments les plus naturels, les plus élémentaires, c'est alors une abjecte écoeurante catastrophe. Indécents, grossiers, pétardiers, ils s'ensevelissent instantanément sous une avalanche de balourdises et d'obscénités. A la moindre incitation sentimentale ils gonflent, ils explosent en mille excréments infiniment fétides. Il n'est qu'un maquis de salut pour tous ces robots sursaturés d'objectivisme. Le sur-réalisme. Là, plus rien à craindre ! Aucune émotivité nécessaire. S'y réfugie, s'y proclame
    génie qui veut !... N'importe quel châtré, n'importe quel mastic, youtre en délire d'imposture s'y porte de soi même au pinacle. Il suffit d'une petite entente, bien facile à conclure avec le critique, c'est-à-dire entre Juifs... "Ma grand-mère dans la stratosphère chasse les bielles de M.Picard. Les petits poissons de l'Exposition pensent à la guerre... se taisent en Seine... mal de mer... n'iront jamais en Amérique... anguilles... munitions... mes 42 tantes..."

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    Les versions latines, le culte des Grecs, les balivernes prétentieuses et tendancieuses, enjuivées des Alain, des PluriBendas... auront toujours raison dans l'esprit du bachelier contre l'expérience directe, les émotions directes dont la vie simple et vécue directement avec tous les. risques personnels abonde... Il est inverti du "sympathique" le bachelier, dès la "sixième" et c'est encore plus grave que les premières branlettes et les inversions "d'oigne"... La vie est un immense bazar où les bourgeois pénètrent, circulent, se servent... et sortent sans payer... les pauvres seuls payent... la petit sonnette du tiroir-caisse... c'est leur émotion... Les bourgeois, les enfants petits bourgeois, n'ont jamais eu besoin de passer à la caisse... Ils n'ont jamais eu d'émotions... D'émotion directe, d'angoisse directe, de poésie directe, infligée dès les premières années par la condition de pauvre sur la terre... Ils n'ont jamais éprouvé que des émotions lycéennes, des émotions livresques ou familiales et puis plus tard, des émotions "distinguées"... voire "artistiques"... Tout ce qu'ils élaborent par la suite, au cours de leurs "oeuvres" ne peut être que le rafistolage
    d'emprunts, de choses vues à travers un pare-brise... un pare-choc ou simplement volées au tréfonds des bibliothèques... traduites, arrangées, trafiquées du grec, des moutures classiques. Jamais, absolument jamais, d'humanité directe. Des phonos. Ils sont châtrés de toute émotion directe, voués aux infinis bavardages dès les premières heures de l'enfance... comme les Juifs sont circoncis, voués aux revendications... Tout cela est biologique. implacable, rien à dire. Leur destin de petits bourgeois aryens et de petits juifs, presque toujours associés, engendrés, couvés par les familles, l'école, par l'éducation, consiste avant tout à les insensibiliser, humainement. Il s'agit d'en faire avant tout des fourbes, des imposteurs, et des cabots, des privilégiés, des frigides sociaux, des artistes du "dissimuler"...
    Le français finement français, "dépouillé", s'adapte merveilleusement à ce dessein. C'est même le corset absolument indispensable de ces petits châtrés émotifs, il les soutient, les assure, les dope, leur fournit en toutes circonstances toutes les charades de l'imposture, du "sérieux" dont ils ont impérieusement besoin, sous peine d'effondrement... Le beau style "pertinent" mais il se trouve à miracle ! pour équiper tous ces frigides, ces rapaces, ces imposteurs !... Il les dote de la langue exacte, le véhicule providentiel, ajusté, méticuleux, voici l'abri impeccable de leur vide, le camouflage hermétique de toutes les insignifiances. "Style" monture rigide d'imposture sans lequel ils se trouveraient littéralement dénués, instantanément dispersés par la vie brutale, n'ayant en propre aucune substance, aucune qualité spécifique... pas le moindre poids, la moindre gravité... Mais avec ce fier classique corset tout bardé de formules, d'emprunts, de références, ils peuvent encore et comment ! jouer leurs rôles, les plus monumentaux de la farce sociale... si mirifiquement fructueuse aux eunuques. C'est toujours le toc, le factice, la camelote ignoble et
    creuse qui en impose aux foules, le mensonge toujours ! jamais l'authentique... Dès lors, c'est gagné ! La cause est enlevée... Le "français" de lycée, le "français" décanté, français filtré, dépouillé, français figé, français frotté (modernisé naturaliste), le français de mufle, le français montaigne, racine, français juif à bachots français d'Anatole l'enjuivé, le français goncourt, le français dégueulasse d'élégance, moulé, oriental, onctueux, glissant comme la merde, c'est l'épitaphe même de la race française. C'est le chinois du mandarin. Pas plus besoin d'émotion véritable au chinois mandarin, que pour s'exprimer en français "lycée"... Il suffit de prétendre. C'est le français idéal pour Robots. L'Homme véritablement, idéalement dépouillé, celui pour lequel tous les artistes littéraires d'aujourd'hui semblent écrire, c'est un robot. On peut rendre, notons-le, tout Robot, aussi luisant, "lignes simples", aussi laqué, aérodynamique, rationalisé qu'on le désire, parfaitement élégantissime, au goût du jour. Il devrait tenir tout le centre du Palais de la Découverte le Robot... Il est lui l'aboutissement de tant d'efforts civilisateurs "rationnels"... admirablement naturalistes et objectifs (toutefois Robot frappé d'ivrognerie ! seul trait humain du Robot à ce jour)... Depuis la Renaissance l'on tend à travailler de plus en plus passionnément pour l'avènement du Royaume des Sciences et du Robot social. Le plus dépouillé... le plus objectif des langages c'est le parfait journalistique objectif langage Robot... Nous y sommes... Plus besoin d'avoir une âme en face des trous pour s'exprimer humainement... Que des volumes ! des arêtes ! des pans ! et de la publicité !... et n'importe quelle baliverne robotique triomphe ! Nous y sommes...

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