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Sonnet À quoi pense la Nuit, quand l'âme des marais Monte dans les airs blancs sur tant de voix étranges, Et qu'avec des sanglots qui font pleurer les anges Le rossignol module au milieu des forêts ?... À quoi pense la Nuit, lorsque le ver luisant Allume dans les creux des...
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Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 15 Février 2024 à 10:20Les fenêtres de la chambre s’ouvrent sur une rue du Paris provincial. À cette heure de la nuit, la lointaine et triple rumeur de la place de Rennes, comme égarée, y est, à force de solitude et de silence, pathétique. Qu’à travers les ténèbres, les villes appellent, d’une voix...
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Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 25 Octobre 2023 à 10:00C'était la nuit des châteaux forts, quand l'obscurité avale les formes de la bâtisse et la réduit à une montagne creuse sur laquelle s'acharne ce vent dont on ne perçoit le souffle nulle part ailleurs mieux que sur un chemin de ronde. C'était l'odeur de la pierre mouillé, de la...
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Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 3 Août 2023 à 09:30Dans la nuit, il y a les étoiles et le mouvement ténébreux de la mer, des fleuves, des forêts, des villes, des herbes, des poumons de millions et millions d'êtres. Dans la nuit, il y a les merveilles du monde. Dans la nuit, il n'y a pas d'anges gardiens mais il y a le sommeil. Dans la...
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Entre à la nuit sans rivages Si tu n’es toi qu’en passant L’oubli rendra ton visage Au coeur d’où rien n’est absent Ton silence né d'une ombre Qui l'accroît de tout le ciel Eclôt l'amour où tu sombres Aux bras d'un double éternel Et t'annulant sous ses voiles...
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Par Cruella dans Une autre jeunesse le 22 Janvier 2023 à 09:30La dernière jeunesse révoltée La nuit d’août tombe sur les quais de la Seine. Henri Massis et Brasillach longent le Louvre, gagnent l’imprimerie de L’Action française. Vers minuit, Maurras arrive. « Il me parut lassé, écrit Brasillach, inquiet aussi devant ce qu’il prévoyait…...
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...profond et claire. La colère intérieure, parfois, assombrit ce regard. Il marche dans une rue, la nuit, seul, les mai,s dans les poches de son pardessus. Il fend la nuit. La coupe en deux. Il a l'âme pleine de tant de refus qu'il peut sans forfanterie se dire un homme. Jamais il n'acceptera...
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