-
...sourdre des profondeurs de mon être Où il croyait pour toujours sommeiller, Le désir ancestral des faunesses, Ah! verse-moi, verse-moi l'ivresse Prends-moi, prends-moi toute en ta caresse De nos corps confondus s'élève une odeur de folie Tes baisers ont fait chanter toutes les cordes de...
-
Quand tu constates les ravages Du mal qu’autrefois tu m’as fait, Devant cette mer sans rivages, Tu sembles rester stupéfait. Et de tes paupières baissées, Sur moi tombe un regard sans prix, Ainsi se croisent nos pensées : Tu soupires, moi je souris ! Louisa Siefert
-
...Respondis-je soudain, deux baisers savoureux Font nombre, l’unité est un rien mal heureux Payez moi, vous devez une chose Physique. Que vous estes mauvais, repliquastes vous ors, Qui pourroit resister à argumens si forts, Qui me font succomber en si juste querelle ? Moi respondit...
-
Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 21 Novembre 2021 à 09:00...monstre hors norme, un barbare sans équivalent. Or, c'est un être banal. Banal comme le mal. Banal comme toi et moi. Ce pourrait être toi, ce pourrait être moi. Qui sait d'ailleurs si, demain, ce ne sera pas toi ou moi? Qui peut se croire définitivement à l'abri? A l'abri d'un raisonnement...
-
Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 25 Octobre 2021 à 09:30...mais me rapprocher de toi en est une autre. Je me sens proche de toi, je ne forme qu'un avec toi, tu es à moi, que cela soit admis ou pas. Chaque jour d'attente est pour moi une torture. Je les compte lentement, douloureusement. ... Je veux te voir à Louveciennes, te voir dans la lumière dorée...
-
Par Cruella dans L'enfer musical le 23 Octobre 2021 à 09:20...nécessaire. La lumière du langage me couvre comme une musique, Image mordue par les chiens de la peine, et l'hiver grimpe sur moi l'amoureuse plante du mur. Quand j'espère cesser d'espérer, survient ta chute au-dedans de moi. Je ne suis rien qu'un dedans. "L'enfer musical" Alejandra...
-
Par Cruella dans Correspondance (1955-1966) : Alejandra Pizarnik / Léon Ostrov le 7 Octobre 2021 à 10:15...toutefois que je les regretterai. J’ai bien reçu votre lettre, je l’ai lue et relue. Elle a fait naître en moi la furieuse envie que ma prochaine lettre soit joyeuse, un message de paix, de sérénité, de bien-être. Tout va bien ! Et qu’en la lisant vous vous disiez : Elle a bien fait...
-
Les vieux de chez moi ont des îles dans les yeux Leurs mains crevassées par les chasses marines Et les veines éclatées de leurs pupilles bleues Portent les songes des frêles brigantines Les vieux de chez moi ont vaincu les récifs d'Irlande Retraités, usant les bancs au levant des...
-
Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 22 Août 2021 à 10:00...rappelle soudain et que j'écoute un long instant, la tête penchée. .. Il est dans un court billet tendre dont l'écriture pâlira, dans un livre usé que flattèrent ses yeux, et sa forme est assise à jamais, pour moi, — mais pour moi seule. La retraite sentimentale de Sidonie-Gabrielle...
-
Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 14 Août 2021 à 10:20La chose, qui attendait, s'est alertée, elle a fondu sur moi, elle se coule en moi, j'en suis plein. - Ce n'est rien: la Chose, c'est moi. L'existence, libérée, dégagée, reflue sur moi. J'existe. J'existe. C'est doux, si doux, si lent. Et léger: on dirait que ça tient en l'air tout seul....