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Par Cruella dans Au régal des vermines le 20 Mars 2024 à 09:50...s’il y en avait de très beaux, ça donnerait envie d’y mourir. C’est leur affaire aux morts, ça les regarde : qu’ils crèvent dans leur éternité. La mort, c’est le moment où l’on meurt, après et avant ce n’est plus la mort, c’est autre chose ! S’il suffisait de vivre pour...
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Par Cruella dans La tendresse, c'est seulement de la cruauté qui se repose le 21 Février 2024 à 09:30...rares minutes, une claire conscience — désespoir sans cause et sans objet précis, d’autant plus redoutable qu’il s’était lentement infiltré en elle, imprégnant ainsi qu’un autre poison plus subtil chaque fibre de sa chair, courant à travers ses veines avec son sang. Nulle parole...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 17 Février 2024 à 09:40...humains – de se libérer d’une situation en transposant spontanément, de maîtriser les événements pour qu’ils ne fassent pas trop mal. Elle ressent tout trop fort, et sans pouvoir le recracher, pour que la moindre écharde ne laisse pas dans sa chair une blessure irréparable. Moi, ma...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 9 Février 2024 à 10:00...c’est un autre genre. Le genre inverse. Mon père a été sa vocation, son œuvre… C’est à elle qu’il doit ses trente années d’ascension, ses trente glorieuses ! Quel T.G.V. conjugal ! Il ne mérite pas sa micheline, ce débile. Trente ans qu’elle est sa zone d’équilibre, sa...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 3 Février 2024 à 09:10...différent de mon père. Tout s’est reconstruit différemment en moi. Byzance m’a montré exactement ce qu’il ne fallait pas faire : son attitude incompréhensible m’a poussé à tout tenter pour me comprendre, son farniente congénital a engendré en moi une capacité d’acharnement...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 27 Janvier 2024 à 09:10C’est comme ça qu’il finira. Il transporte déjà avec lui des tonnes d’absence et de nostalgie orientales. Insupportablement lunaire, il vit sur une autre planète, sur deux, trois autres planètes ! (il collectionne les planètes comme son père collectionnait les doubles vies) et sur un...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 21 Janvier 2024 à 09:10...paresseux qui le transporte dans un bain de gaieté : c’est la seule chose qui l’allume. On sait qu’il est heureux quand il prend son saxophone ou sa clarinette. Au début, on peut croire à une absence, une distraction générale comme ça qui se pose sur sa fréquence de réalité, par...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 9 Janvier 2024 à 09:20Je ne crois pas qu’il puisse exister un type moins pittoresque que moi. Celui qui a vécu, a bavé, a travaillé, puis se transforme – ô chrysalide ! – en écrivain, qui raconte ses mémoires, ses souvenirs de vieux con larmoyant à la tendresse bourrue : quelle horreur ! Il suffit que...
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Par Cruella dans Au régal des vermines le 3 Janvier 2024 à 09:40...découvre les lunes cruciales (la Lune Féerie, la Trilogie de lunes…), et surtout on semble mieux lire son écriture : il devient naturellement ce qu’il n’a jamais cessé d’être : le « Père-Sperme », le seul écrivain français du XXe siècle. Ça fait plaisir de les voir tous,...
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Par Cruella dans Charles Bukowski : Citations le 31 Décembre 2023 à 09:30...des deux côtés ; à la moindre erreur d’appréciation, il nous tuait tous. C’était ridicule. Imagine qu’il se soit disputé avec sa femme ce matin ? Ou qu’il ait le cancer ? Ou des visions mystiques ? Mal aux dents ? N’importe quoi. C’était couru : il nous foutait en l’air. Je...